Depuis décembre 2019, les avocat.es de l’aide juridique sont sans convention collective. En effet, depuis cette date, le gouvernement refuse de renouveler une clause essentielle de leur convention, soit celle de la parité avec leurs homologues du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).
Il faut comprendre que, depuis 1986, cette parité était acquise et renouvelée d’année en année. Pourtant, le gouvernement en place refuse et persiste, devant de nombreux moyens de pression étalés dans la dernière année, à reconnaître cet acquis pourtant évident.
Ce qui choque particulièrement, c’est cette attitude d’un gouvernement qui a vraisemblablement déterminé que les justiciables qui bénéficiaient de l’aide juridique étaient des personnes de seconde classe. Ces membres de notre société, ce sont notamment des personnes victimes et survivantes, issues de l’immigration, enfants, accusées, locataires ou aux prises avec des problèmes de santé mentale.
Ne pas assurer à ces personnes marginalisées des avocat.es rémunéré.es à la même hauteur que les procureur.es qui les poursuivent porte atteinte à l’équité procédurale, le droit à une défense pleine et entière et la confiance du public et aux autres principes fondamentaux qui gouvernent notre système de justice.
Ne pas garantir une dignité à toustes les justiciables est une attaque directe aux inégalités qui menacent l’accès à notre système de justice.
Depuis plusieurs mois, les avocat.es de l’aide juridique, malgré plusieurs journées de grève, se butent à une attitude de fermeture de la part du Conseil du trésor qui demeure sourd à la crise du système judiciaire.
Devant ce non-sens et cette injustice, mais surtout pour mieux continuer à défendre la clientèle qu’iels représentent, les avocat.es de l’aide juridique entrent en grève historique ce jeudi 6 avril et ce, jusqu’au 14 avril prochain.
Par la présente, l’Association des juristes progressistes appuie leurs revendications et leur démarche et est fière du travail qu’iels accomplissent quotidiennement afin de servir une population vulnérable et trop souvent laissée pour compte.
Solidairement,
L’AJP

Depuis décembre 2019, les avocat.es de l’aide juridique sont sans convention collective. En effet, depuis cette date, le gouvernement refuse de renouveler une clause essentielle de leur convention, soit celle de la parité avec leurs homologues du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).

Il faut comprendre que, depuis 1986, cette parité était acquise et renouvelée d’année en année. Pourtant, le gouvernement en place refuse et persiste, devant de nombreux moyens de pression étalés dans la dernière année, à reconnaître cet acquis pourtant évident.

Ce qui choque particulièrement, c’est cette attitude d’un gouvernement qui a vraisemblablement déterminé que les justiciables qui bénéficiaient de l’aide juridique étaient des personnes de seconde classe. Ces membres de notre société, ce sont notamment des personnes victimes et survivantes, issues de l’immigration, enfants, accusées, locataires ou aux prises avec des problèmes de santé mentale.
Ne pas assurer à ces personnes marginalisées des avocat.es rémunéré.es à la même hauteur que les procureur.es qui les poursuivent porte atteinte à l’équité procédurale, le droit à une défense pleine et entière et la confiance du public et aux autres principes fondamentaux qui gouvernent notre système de justice.
Ne pas garantir une dignité à toustes les justiciables est une attaque directe aux inégalités qui menacent l’accès à notre système de justice.
Depuis plusieurs mois, les avocat.es de l’aide juridique, malgré plusieurs journées de grève, se butent à une attitude de fermeture de la part du Conseil du trésor qui demeure sourd à la crise du système judiciaire.
Devant ce non-sens et cette injustice, mais surtout pour mieux continuer à défendre la clientèle qu’iels représentent, les avocat.es de l’aide juridique entrent en grève historique ce jeudi 6 avril et ce, jusqu’au 14 avril prochain.
Par la présente, l’Association des juristes progressistes appuie leurs revendications et leur démarche et est fière du travail qu’iels accomplissent quotidiennement afin de servir une population vulnérable et trop souvent laissée pour compte.
Solidairement,

L’AJP