En 2015, l’AJP a eu le plaisir de recevoir à son colloque annuel un représentant du Centre québécois en droit de l’environnement. Aujourd’hui, il faut saluer la démarche cet organisme visant à protéger la souveraineté des Québécois en matière d’environnement face aux multinationales.
« À l’heure où Ottawa s’apprête à négocier le renouvellement de ce traité, le Canada doit prouver devant le tribunal d’arbitrage de l’ALENA que cette loi était non discriminatoire envers Lone Pine.
Lone Pine estime avoir été flouée par le gouvernement libéral, qui a adopté une loi limitant l’exploration gazière sous le fleuve Saint-Laurent en 2011, décrite comme « arbitraire, injuste et inéquitable, fondée sur des motifs politiques et populistes et non pour de véritables motifs environnementaux ».
Le CQDE insistera quant à lui sur le principe de précaution qui guide le régime québécois en matière d’environnement : « C’est un principe qui est bien établi en droit international et nous sommes l’un des États à l’avoir vraiment adopté », expose Mme Péloffy. Il s’agit de pouvoir protéger l’environnement en cas d’incertitude ou d’absence de consensus scientifique. »*
*Source : Le Devoir