D’aucuns, pris avec des problèmes sévères d’entretien et de salubrité de leur logement, n’ont pas le luxe de prioriser le verdissement de leur ruelle. Les préoccupations en matière de logement à Montréal, particulièrement à Parc-Extension, doivent être des priorités absolues de la nouvelle administration.
Outre l’impérative mise en place d’un registre obligatoire des baux, le pouvoir coercitif de la Ville de Montréal doit être mis au service des familles les plus précaires et non plus des promoteurs immobiliers. Nous souhaitons vivement un changement de philosophie et talonnerons sans fatigue l’administration Plante pour que justice soit rendue.
« Il est intéressant qu’un parti disant incarner le progrès soit maintenant au pouvoir à Montréal. Reste à voir si un vent de changement sur la scène politique municipale peut avoir un impact véritable sur la vie de ceux et celles qui se sentent aujourd’hui complètement abandonnés par la Ville de Montréal et ses arrondissements dans leur lutte pour des logements décents. Bref, pour les locataires de Montréal, contrairement à Denis Coderre, Valérie Plante sera-t-elle « l’homme de la situation » ? »*
*Lettre d’Alexandre Cadieux, Catherine Lussier et Maxime Roy-Allard – Comité d’action de Parc-Extension (CAPE), Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) – parue dans Le Devoir le 9 novembre 2017